Archives d’entreprises

La richesse des archives dans le Jura

Le Centre jurassien d’archives et de recherches économiques (CEJARE) est pour la première fois présent au SIAMS. Cette association a pour objectif de sensibiliser le monde industriel de l’Arc jurassien à l’enjeu que représente la préservation des archives d’entreprises.

lire la suite de l’article dans:

http://www.journaldujura.ch/nouvelles-en-ligne/region/la-richesse-des-archives

par Journal du Jura.ch

Conservation, La désacidification du papier

La pratique de la désacidification des collections par des procédés modernes est largement répandue dans de nombreux établissements patrimoniaux partout dans le monde. Depuis plusieurs années, la BnF était interrogée sur les techniques et ses choix de désacidification, la littérature professionnelle étant peu prolixe sur le sujet depuis une dizaine d’années.

Ce lien fournit un certain nombre d’information sur les pratiques en cours dans diverses institutions en charge de conservation d’archives. A lire absolument !

http://www.bnf.fr/fr/professionnels/lettre_conservation/x.lettre_conservation_31.html

par C. Vuilleumier

 

Les archives d’entreprise: contrainte ou patrimoine identitaire ?

Lorsque l’on entame un travail d’archivage pour un corps de documents hétérogènes dont le propriétaire ne s’est guère soucié pendant des décennies, l’opportunité est donnée de faire véritablement un acte de création. Le démiurge qu’est alors l’archiviste doit faire preuve à ce moment de multiples talents. Patient, communicateur, stratège, technicien, leader et conscient des réalités du propriétaire, il lui faut convaincre tout en entamant son travail de mise à plat des informations. Il lui faut avant tout tenir compte des enjeux de son employeur, de ses attentes qui se déclinent en termes d’efficacité, d’argent et d’efficience ainsi qu’en termes patrimoniaux, bien que cet aspect soit le plus souvent marginal.

Le producteur de documents recherche l’efficacité afin d’améliorer son fonctionnement et son rendement mais il est également tenu de conserver une masse de papier, qui lui semble parfois indistincte, pour des raisons légales ou d’usage. Selon la taille de l’entreprise, publique ou privée, le défi peut se révéler particulièrement complexe, le volume de documents à maîtriser étant énorme. C’est évidemment une problématique de stockage auquel l’archiviste est alors confronté tout autant que de localisation de l’information. Cependant, après avoir utilisé les outils archivistiques éprouvés et reconnus, l’archiviste parvient à un résultat sur lequel il doit communiquer. Gains de place et de temps générant des coûts à la baisse, identifications des informations recherchées par les collaborateurs de l’entreprise, simplification des procédures internes de gestion des documents, tout un florilège d’améliorations et de progrès qui constitue un atout fondamental dans la stratégie de l’information de n’importe quelle entité. C’est en cela que l’archiviste représente une valeur ajoutée pour l’entreprise qui entend conserver non seulement la maîtrise de ses flux d’information mais qui souhaite également protéger sa mémoire et son histoire.

La dimension patrimoniale s’éloigne bien évidemment du simple contexte opérationnel d’un quotidien bien huilé pour confiner à des questionnements éthiques, historiographiques et philosophiques. Pratiquement, il est presque inenvisageable de demander aux collaborateurs actifs à des niveaux opérationnels de se soucier de cet aspect, tant pour des raisons de temps et de cahier des charges que d’intérêt. Il faut dès lors se tourner vers les cadres et attirer leur attention sur ces questions en profitant du crédit et de la confiance obtenue grâce aux résultats du travail archivistique.

Logiquement plus sensibles à l’aspect patrimonial, certains dirigeants d’entreprise voient dans cette problématique un champ de références composant une part importante de l’image de marque de leur société, pour laquelle des efforts importants peuvent être consentis par le biais d’un marketing plus ou moins agressif. Que seraient la marque Cartier sans Cartier Bresson et son esprit savamment entretenu par une publicité luxueuse, ou Ford dont chacun a pour représentation cette photographie mondialement connue de chaîne de montage des années 30?

Mais au-delà de la dimension purement commerciale attachée au patrimoine d’entreprise réside un autre facteur, celui de l’identité ! Pour R. Sainsaulieu, l’identité professionnelle se définit comme la « façon dont les différents groupes au travail s’identifient aux pairs, aux chefs, aux autres groupes, l’identité au travail est fondée sur des représentations collectives distinctes »[1]. Se basant sur un tissu relationnel horizontal et vertical permettant de se situer dans un univers professionnel, expérience que la plupart d’entre nous faisons, l’identité peut se muer en identification ou en détachement, entraînant un investissement de soi dans l’entreprise ou une défection. C’est dans ce cadre de reconnaissance identitaire auquel s’attache l’écheveau des relations de pouvoir que naissent les représentations et les idéaux professionnels formant une mythologie restreinte au groupe de personnes en liens. Qu’un chef d’entreprise soit charismatique ou particulièrement juste ou immensément fortuné, bref qu’il se dénote d’une manière ou d’une autre dans un domaine reconnu socialement, son empreinte restera de manière durable dans les annales de sa société. A son décès, bien après avoir pris sa retraite, il aura le bonheur posthume de voir nombre de ses anciens collaborateurs se presser à son enterrement. La tristesse sera évidemment de mise mais ce sera à n’en pas douter un moment de partage de souvenirs et de reconnaissances mutuellement consenties qui constituera l’essentiel de cet instant….. (suite à lire dans Revue administrative 2011, Paris,

No ?)                                                                                                                     par C. Vuilleumier


[1] R. Sainsaulieu, 1977, L’identité au travail, 2ème édition 1985, Presses de la Fondation Nationale des Sciences Politiques.

L’installation de locaux d’archives !

L’installation de locaux destinés à des archives nécessite de prendre en compte un certain nombre de paramètres qui échappent bien souvent aux spécialistes de la construction. Et pour cause, la connaissance approfondie du papier et de sa conservation ne rentre pas dans le cursus des ingénieurs et des architectes !

Il existe toutefois des références permettant d’aborder ces questions de manière professionnelle et systématique. Le “De Tutela Librorum” du professeur Giovannini est sans doute l’ouvrage dans le domaine le plus complet et le plus récent.

par C. Vuilleumier

How to improve access to digitized historical texts: the IMPACT project

Aly Conteh
British Library, Digitisation Programme Manager

Library Science Talk
18.10.2011, 15:30                        17.10.2011, 15:30
Bern, Swiss National Library      Geneva, WHO

In recent years, large scale digitisation projects undertaken within cultural heritage institutions have provided access to digitised content on a scale never experienced before. While many millions of items have been made available through the World Wide Web, it represents only a small fraction of Europe’s cultural heritage. At the British Library, which has one of the largest holdings in the world, less than 2% of the physical collections have been digitised.

A major focus of the recent large scale digitisation initiatives has been historical texts, primarily in the form of out-of-copyright newspapers and books. The use of advanced software tools, such as optical character recognition (OCR) engines, to translate the images of text into machine-readable text has transformed the way users interact with these types of resources. The benefits of OCR in the digitisation workflow are recognised but the challenge of dealing with historical texts adversely affects the accuracy levels in the OCR process. Different types of issues are manifested such as noise and artefacts; introduced through various production techniques, the effects of ageing on the materials to be digitised and obsolete language. These and other issues mean word accuracy rates can be as low as 50% consequentially having a severe impact on resource discovery and further processing.

Against this setting the IMPACT Project, a large-scale integrating project funded by the European Commission as part of the Seventh Framework Programme (FP7), was initiated in January 2008 with the aims of improving access to historical text, removing barriers that stand in the way of digitisation of European cultural heritage and ensure that the tools and services created within the project are sustained after the completion of the project in December 2011.

The tools and resources that have been developed as part of the IMPACT project will be presented along with the preliminary findings of applying those tools to a dataset of digitised and ground-truthed historical texts compiled by a number of European National Libraries.

For the talk in Geneva at the World Health Organization (WHO)
External guests should announce themselves at the WHO reception, Avenue Appia 20, and indicate that they are participating in Library Science Talk in the Library Meeting Room. Please register beforehand by contacting the WHO by e-mail or by phone at 022-791.35.57.

For the talks in Bern at NL
External guests should be at Hallwylstrasse 15 at 15:30. It is not necessary to register in advance, but for more information or a map, please contact Genevieve Clavel by e-mail or by phone at 031-322.89.36.

par BNS

Pin It on Pinterest