Populisme et démocratie

Dans le cadre du cycle de conférences Histoire vivante, la Maison de l’Histoire, en collaboration avec la RTS, reçoit Pierre Rosanvallon, professur au Collège de France, pour une conférence exceptionnelle sur le thème:

Populisme et démocratie

Jeudi 18 octobre 2012 – 18h30

Auditoire Charles Rouiller (Uni Dufour, U300). Entrée libre.

 

Pierre Rosanvallon a consacré sa recherche, depuis une vingtaine d’années, à la question de la démocratie et à la notion de peuple. La montée du populisme concerne aussi bien l’Europe que les États-Unis. Et Genève ne fait pas exception. Actuellement, deux mots se font face dans une tension palpable : celui de peuple et celui de populisme. On peut exalter le principe de souveraineté du peuple et exécrer le populisme. Comment comprendre ce paradoxe ? De quelle nature sont les liens qui unissent populisme et démocratie ?

Dans le cadre du cycle de conférences Histoire vivante, la Maison de l’histoire, en collaboration avec la RTS, anime chaque année trois rencontres autour de problématiques actuelles. Les préoccupations de notre société sont nombreuses, parfois angoissantes ou simplement intrigantes. Elles ne sont pas pour autant toujours nouvelles. Faire dialoguer, par la voix d’historiens de grande renommée, passé et présent, et ainsi mieux comprendre les spécificités de notre présent, tel est le but du cycle de conférence Histoire vivante de la Maison de l’histoire.

La Maison de l’histoire espère ainsi contribuer à partager le fruit de la recherche historique avec toute personne intéressée et à renforcer le lien entre Cité et université.

par Daniel Barbu

Les archives, aujourd’hui et demain

Vendredi 21 septembre 2012  |  Angers

L’Association des archivistes français propose une réflexion commune sur les changements qui affectent le monde des archives. En intitulant son thème de réflexion « Les archives, aujourd’hui et demain » l’AAF veut notamment poser la question de la pérennité des modèles autour desquels s’est construite la profession, de l’image qu’elle projette ou veut projeter d’elle-même, et des relations avec les utilisateurs des archives.

Thème 1. Les échelles : collecte, structure, concentration

Les réorganisations institutionnelles (Révision générale des politiques publiques – RGPP ; Réorganisation de l’administration territoriale de l’État – RéATE ; Réforme territoriale des collectivités locales) et la concentration des entreprises à l’échelle européenne voire mondiale pour abaisser les coûts, dominer le marché et se protéger des concurrents modifient en profondeur la place du service d’archives au sein de son organisation.

Le service d’archives, qui se doit de rester au plus près des modes de gestion de ses producteurs pour collecter et contrôler, se trouve ainsi au cœur des réflexions stratégiques de gouvernance.

  1. L’organisation actuelle des services d’archives est-elle toujours adaptée à un paysage institutionnel et économique -désormais- en perpétuelle évolution, qu’il s’agisse de l’organisation et des compétences territoriales des services publics, ou des fusions, scissions ou acquisitions pour les entreprises ?
  2. Quelle est la place du service d’archives français dans une entreprise supra nationale ?
  3. Du point de vue fonctionnel, doit-on s’orienter vers une séparation du service d’archives en deux entités distinctes à l’anglo-saxonne, avec un records manager chargé de la collecte et du contrôle des documents d’activité de son organisation; et un archiviste à la tête d’une institution patrimoniale chargée d’accueillir et de valoriser les archives définitives d’un territoire, d’une entité… (concentration verticale pour les fonctions ou mutualisation horizontale pour les territoires) ? Verra-t-on les services d’archives passer d’une fonction de conservation à celle de pilotage et de régulation ?
  4. Les technologies de l’information peuvent-elles offrir aux différents publics un accès simplifié à un patrimoine archivistique qui se complexifie dans sa production, dans sa collecte et par conséquent dans sa mise à disposition ?

Thème 2. Quels modèles économiques pour les archives?

Depuis la Révolution française, les archives publiques sont considérées comme un patrimoine commun à l’ensemble de la nation. Au-delà même du phénomène des nationalisations, les archives des entreprises et des autres acteurs sociaux privés ont souvent été perçues comme faisant partie du patrimoine commun à l’ensemble de la société.

La crise de l’État providence, la marchandisation croissante de biens considérés comme communs, l’irruption de l’économie numérique, l’externalisation de tout ou partie de la chaîne archivistique, la redéfinition de l’intérêt général amènent à penser ou repenser la possibilité, voire la nécessité d’un modèle économique des archives.

Que ce soit dans une logique organisationnelle (administrative ou d’entreprise), juridique ou patrimoniale, les archivistes, comme les autres professions de l’information, doivent apporter la preuve d’une valeur ajoutée dans leur traitement de l’information.

L’ « infobésité », accentuée par le développement de l’Internet et du multimédia, rend encore plus nécessaire l’apport de professionnels pouvant renforcer l’intelligence collective.

Cette valeur ajoutée doit-elle se traduire par une individualisation de la consommation d’informations, voire par le développement de produits dérivés et d’une politique tarifaire tendant vers l’auto-financement et le renforcement de nouveaux marchés ? La nécessité de « défendre » son budget, dans un contexte contraint, est de plus en plus forte …

Ou doit-elle être pensée comme l’enrichissement collectif de « biens communs de la connaissance » à financer par les structures privées (ne serait-ce que pour leur image de marque ou leur politique de communication) et publiques (le citoyen-contributeur se substituant au client) ?

De quelle société de la connaissance les services d’archives veulent-ils être partie prenante ? Et de quels moyens, de quels projets se dotent-ils pour cela ? Comment chacun(e) a-t-il notamment abordé la question de la réutilisation des données publiques ?

Thème 3. Traitement des archives : nouvelles archives, nouvelles pratiques ?

Depuis l’arrivée des nouvelles technologies, les services d’archives font de plus en plus souvent face à des situations qui demandent une adaptation et une nouvelle connaissance des différents outils informatiques.  Dans le contexte électronique, l’objet archivistique connaît en effet une mutation conséquente. Il ne s’agit plus seulement de conserver l’archive, mais aussi toutes les informations s’y rapportant, qu’elles soient techniques, descriptives, etc. Les données électroniques sont considérées le plus souvent comme des composantes des systèmes d’information pouvant avoir une valeur marchande susceptible d’augmenter au fil du temps. Dans ce contexte, comment l’archiviste peut-il être acteur et défendre la valeur probante de l’archive ? Comment appréhender et délimiter le périmètre de la collecte à l’heure où de nouvelles écritures numériques se diffusent et où le « document » numérique est sans cesse décomposé et recomposé ? La constitution d’archives électroniques ne peut-elle pas être aussi un moyen d’expression individuelle (nouvelles formes d’expression artistique, blogs, médias sociaux, etc.) dans l’open data où les frontières entre vie privée et vie publique tendent à s’estomper ?

La collecte des données informatiques est un véritable enjeu car elle conditionne pleinement leur authenticité, leur intégrité, leur traitement archivistique, leur pérennisation et leur communication sécurisée. L’archiviste ne doit-il pas s’interroger sur de nouvelles pratiques de tri et de description ? Comment continuer à appliquer le principe de respect des fonds et comment fournir des informations de contextualisation ? Comment mettre en place une politique de veille et de conservation numérique ? Ne faut-il pas concevoir de nouveaux modèles économiques pour les services d’archives en prenant en compte les exigences du développement durable et les solutions de mutualisation ? Ne faut-il pas repenser les bâtiments d’archives tant pour l’organisation des dépôts que pour les espaces d’accueil des publics ?  Le contexte électronique démultiplie les modes d’accès à l’information. Les professionnels de l’information n’ont-ils pas une responsabilité encore plus grande dans l’apprentissage par les utilisateurs de l’interprétation des sources électroniques ? Ne doivent-ils pas s’orienter vers de nouvelles pratiques de médiation  ?

Thème 4. Nouveaux rapports aux publics

Si la communication apparaît comme un enjeu dans l’histoire longue des services d’archives, publics comme privés, la question des « publics » ne s’est imposée que très progressivement au cours du XXe siècle. Les évolutions récentes questionnent la définition même du ou des public(s),  – chercheurs ? lecteurs ? usagers ? clients ?etc. -, et la relation dynamique entre une profession et la société, à différentes échelles locale, nationale et internationale.

Contributions, témoignages et débats s’articuleront autour de trois grandes interrogations :

  1. La place des producteurs d’archives : comment évoluent les consultations par les services versants des administrations ? La notion d’archives « intermédiaires » a-t-elle toujours du sens à l’heure du record management ? Quelles sont les conséquences de l’évolution vers de nouveaux supports électroniques permettant aux producteurs de conserver eux-mêmes une large partie de l’information qu’ils produisent ? Comment évolue, dans la loi et la pratique, la consultation des déposants, tant privés que publics, dans les autorisations de consultations et l’octroi de dérogations ?
  2. L’évolution de la demande attire-t-elle vers les Archives des publics ayant des demandes et des caractéristiques distinctes, en termes de fonds à classer et ouvrir, ou encore de réponses et de relation au public ?
    Comment gérer les sollicitations liées au besoin croissant de justifier des droits vis-à-vis de l’administration. Comment accueillir cette population davantage cliente ou utilisatrice d’un service que chercheuse ?
    La démarche mémorielle à l’échelle individuelle ou collective, nationale ou transnationale, entraîne-t-elle de nouvelles demandes ? Quelle est notamment l’évolution de la démarche des généalogistes, au-delà de l’appétit bien identifié pour les archives d’état-civil et notariales ?
    Comment la tension entre exigence d’accès et de transparence et protection de la vie privée est-elle vécue par les différents acteurs pour les archives contemporaines depuis la loi de 2008 ? Peut-on dire que les demandes des publics convergent vers toujours plus de dématérialisation (inventaires, documents numérisés), comment interpréter et gérer cet essor de l’accès à distance ?
  3.  La dynamique de la démarche de valorisation, entre propositions faites en direction des publics et demande sociale en provenance des publics : comment évolue la relation avec les enseignants du primaire, du secondaire, du supérieur ? Les publications, les expositions évoluent-elles également vers une dématérialisation croissante au détriment du contact physique ou visuel avec les documents, comment penser la mise en scène des archives ? Faut-il aller au-devant de nouveaux publics ? Faut-il développer des expositions, des lectures d’archives, des ateliers éducatifs itinérants (dans les quartiers ou les communes) ? Comment valoriser le patrimoine via les réseaux sociaux et les sites de partage de photos ? Peut-on parler de valorisation collaborative ?

La question des publics peut également être reprise à travers le prisme de l’interculturalité : dans les sociétés contemporaines complexes, comment la perspective interculturelle influe-t-elle sur ce qui pourrait constituer un patrimoine archivistique commun ?

Thème 5. Archives et archivistes : représentations et regards

Longtemps considérées comme des « objets trouvés » par les historiens peu enclins à s’interroger sur le parcours du carton arrivant sur leur table, les archives sont entrées depuis quelques années dans le champ d’étude des sciences sociales. Dans le même temps, les archivistes davantage sollicités, voire exposés, dans la vie publique, ont mené une réflexion sur leur rôle social.

Contributions, témoignages et débats de ce thème s’articuleront autour de quatre grandes interrogations, à traiter sous forme de bilan ou de prospective :

  1. Qu’est-ce que les archives ? Au-delà de la définition donnée par la loi, l’évolution des pratiques soulève bien des questions sur la notion elle-même : quel est le sens et la pertinence du succès croissant du terme « Archive » au singulier ? La dématérialisation des données conduit-elle à une disparition des archives au profit de l’information ? A contrario, comment réfléchir sur le lien entre archives et patrimoine, jusqu’où étendre la matérialité des archives (photographies, instruments scientifiques, vêtement, etc.) ?
  2. Archives, politique et histoire : enjeu des politiques intérieures et des relations internationales depuis le Moyen Âge, les archives sont-elles considérées différemment par les pouvoirs publics depuis la fin du XXe siècle ? La « neutralité » politique de l’archiviste a-t-elle toujours un sens ? Quels ont été les impacts dans ce domaine des politiques de décentralisation, des transferts de souveraineté européens, de la judiciarisation croissante de la vie politique et économique, nationale comme internationale ?
  3. L’image de l’archiviste en France au XXIe siècle : comment est-il perçu par le citoyen, par l’historien professionnel ? Quels sont les apports de l’anthropologie et de l’ethnologie sur le métier d’archiviste (gestes de la collecte, du classement, de la destruction) ? Quel dialogue avec une conception « sauvage » ou sociale de ces mêmes gestes? Qu’attend-t-on de l’archiviste au sein des organismes publics et privés ? Quelle image d’eux-mêmes et de leur profession les archivistes souhaitent-ils porter ? Quels sont les leviers dont ils disposent au sein de leur organisme (secteur public et privé) mais aussi des organisations professionnelles nationales et internationales pour la construire et la véhiculer ?
  4. Les archives saisies par l’écriture et l’art. : artistes et écrivains mobilisent les archives dans leur travail sur la mémoire, l’histoire politique ou familiale, les traces sensibles du passé. Philosophes et psychanalystes s’emparent de la notion. Comment la profession peut-elle dialoguer avec ces usages nouveaux ?

Modalités de participation

Les contributions sont ouvertes aux professionnels des archives comme aux autres professionnels de l’information et aux partenaires : responsables administratifs, chercheurs, généalogistes, élus, artistes, etc.

Elles pourront prendre la forme de communication de type scientifique, de retours d’expérience en ateliers ou de « posters »/affiches.

Si vous souhaitez soumettre une intervention, veuillez-vous référer au mode d’emploi accompagnant cette présentation sur lequel vous pouvez y consigner votre proposition à l’adresse commune à l’ensemble du comité scientifique : forumdesarchivistes@archivistes.org

avant le 21 septembre 2012

Comité scientifique

Sous la présidence de : Roger Nougaret (BNP Paribas)

Avec :

  • Michèle Battisti (ADBS)
  • Sophie Coeuré (Université Paris 7 – Paris Diderot)
  • François Giustiniani (Archives départementales des Hautes Pyrénées)
  • Bénédicte Grailles (Université d’Angers)
  • Hélène Guichard-Spica (Archives nationales)
  • Charles Hervis (Revue française de Généalogie et d’Histoire des familles)
  • Jean-Philippe Legois (Archives communales de Saint-Ouen l’Aumône)
  • Ousmane M’Baye (EDF Archives)
  • Corinne Porte (Archives départementales de l’Ardèche)
  • Claire Sibille de Grimouard (Service interministériel des Archives de France)

Contacts

  • Alice Grippon et Aude Flores, (forumdesarchivistes@archivistes.org – 01.46.06.40.12)
  • Association des archivistes français
  • 8 rue Jégo – 75013 Paris

http://calenda.revues.org/nouvelle24522.html?utm_source=lettre

Luxes et imitations XVIII-XXe siècle / Luxury and imitation, 18th-20th century

Mardi 26 juin 2012  |  Neuchâtel (Suisse)

Entre le XVIIIe et le XXe siècle, l’industrialisation des moyens de production, l’extension des marchés avec les jeux de barrières douanières et la question des coûts de transports, la complexité de l’identification des qualités et des provenances de produits dont le prix élevé attise la convoitise, conditionnent et justifient l’apparition et l’essor d’imitations. Dans ce mouvement, il nous semble important de réfléchir sur l’incidence de l’offre d’imitation sur la conception des produits de luxe et le renouvellement de leur consommation.

Dès l’Ancien Régime l’engouement pour des produits haut de gamme d’un prix élevé a conduit des fabricants à développer des offres d’imitations ou d’inspirations déclinées dans des factures, des matières moins onéreuses et d’une disponibilité plus aisée. Cette pratique ne saurait être comprise sans être inscrite dans des jeux sociaux imposant un cycle de consommation dispendieux qu’il importe de suivre pour satisfaire à l’exigence de son rang. Aussi nous souhaiterions saisir le rôle des imitations dans la transformation des systèmes de production et modes de consommations des produits de luxe entre les XVIIIe et XXe siècles. Durant cette période, l’industrialisation des moyens de production, l’extension des marchés avec les jeux de barrières douanières et la question des coûts de transports, la complexité de l’identification des qualités et des provenances de produits dont le prix élevé attise la convoitise, conditionnent et justifient l’apparition et l’essor d’imitations. Dans ce mouvement, il nous semble important de réfléchir sur l’incidence de cette offre d’imitation sur la conception des produits de luxe et le renouvellement de leur consommation. L’élaboration de droits de propriétés industrielle et intellectuelle, détermine dès lors des contrefaçons qui font une concurrence souvent frontale aux produits d’origine et à leurs marques. Mais qu’il s’agisse d’imitations ou de contrefaçons nous souhaiterions saisir l’influence qu’elles exercent sur les marchés des produits de luxe et sur leurs changements de statut social et économique en déterminant les phénomènes de déclassement, de réévaluation ou d’abandon ou de transformation.

Trois thématiques guideront la réflexion :

  1. L’imitation : un chemin d’accès à la maitrise des savoir-faire, de techniques. Un chemin pour l’innovation de produits ?
  2. L’imitation : un chemin d’accès au marché, une phase du développement des entreprises ?
  3. L’imitation : un espace de redistribution sociale et économique des luxes ?

Programme :

Mardi 26 Juin

  • 13h30-14h. Accueil des participants :
  • 14h-14h30 : Nadège Sougy, Université de Neuchâtel, Enjeux et débats luxes et imitations (XVIIIe-XXe siècles).

1°-Présidence Luigi Giovanni Fontana, Université de Padoue

  • 14h30-15h : Corine Maitte, Université de Paris Est Marne la Vallée, Imitation, copie, contrefaçon, faux: définitions et pratiques sous l’Ancien Régime.
  • 15h-15h30 : Marie-Agnès Dequidt, Université Paris Est, Copier l’art ou la manière ? L’imitation de l’horlogerie parisienne (fin XVIIIe – début XIXe siècle).
  • 15h30-15h45 : Pause
  • 15h45-16h15 : Riccardo Cella, Université de Verone, “… non potendo detta insegna esser levata da altri della stessa professione”: marchi di fabbrica e contraffazione a Venezia nel XVIII secolo.
  • 16h15-16h45 : Audrey Millet, Université de Neuchâtel, La manufacture de Sèvres ou les stratégies de l’imitation. Entre acquisition d’un savoir-faire et marqueur d’identité (XVIIIe – XIXe siècles).
  • 16h45-17h30 : Discussion

Mercredi 27 Juin

2°-Présidence : Patrick Verley, Université de Genève

  • 9h-9h30 : Manuel Charpy, CNRS / IRHIS Université de Lille III, Imiter, reproduire et copier. Les objets d’imitation dans les intérieurs parisiens du XIXe siècle.
  • 9h30-10h : Elodie Voillot, Institut national d’histoire de l’art, Imiter sans copier, imiter pour créer : les détours de la contrefaçon dans le bronze d’art au XIXe siècle.
  • 10h-10h30 : Eugénie Briot, Université de Paris Est Marne la Vallée, Imiter les matières premières naturelles : Les corps odorants de synthèse, voie du luxe et de la démocratisation pour la parfumerie du XIXe siècle.
  • 10h30-10h45 : Pause
  • 10h45-11h15 : Francesc Valls, Université de Barcelone, The origins, development and international success of a champagne imitation: the Catalan cava industry.
  • 11h15-11h45 : Anaïs Albert, Université de Paris I Panthéon Sorbonne, La démocratisation du luxe : consommer des imitations à Paris à la Belle Epoque.
  • 11h45-12h30 : Discussion
  • 12h30-14h : Déjeuner

3°-Présidence : Marco Belfanti, Université de Brescia

  • 14h-14h30 : Véronique Pouillard, Harvard Business School, Couture et copie: les associations professionnelles parisiennes et new-yorkaises pendant la première moitié du 20e siècle.
  • 14h30-15h00 : Florent Le Bot, ENS Cachan, De quoi la porcelaine de Limoges est-elle le nom ? Translucidité, blancheur et décors ou la difficulté de s’entendre sur les spécificités de la porcelaine.
  • 15h00-15h30 : Florence Brachet Champsaur, Institut d’histoire du temps présent, Revisiter les relations entre la couture et les grands magasins. Le cas des Galeries Lafayette.
  • 15h30-16h : Discussion.

16h-17h : Table ronde :

  • Christian Bessy, IDHE Cachan
  • Claire Lemercier, CNRS Sciences Po Paris
  • Nathalie Tissot, Université de Neuchâtel
  • Nadège Sougy, Université de Neuchâtel
  • Marco Belfanti, Université de Brescia
  • Eugénie Briot, Université de Paris Est Marne la Vallée
  • Luigi Giovanni Fontana, Université de Padoue
  • Florent Le Bot, ENS Cachan
  • Corine Maitte, Université de Paris Est Marne la Vallée
  • Patrick Verley, Université de Genève.

http://calenda.revues.org/nouvelle24167.html?utm_source=lettre

L’an 58 av. J.-C. – L’an 888 – 10 août 1792. Trois dates importantes de l’histoire suisse

Table ronde avec Gilbert Kaenel, François Demotz et Alain-Jacques Tornare
mercredi, 13 juin 2012, 18h30
entrée libre
inscription indispensable.

A l’occasion de ses 10 ans, la Collection Le savoir suisse lance sa nouvelle série « Les grandes dates de l’histoire  ». Les trois premiers ouvrages seront présentés à la Bibliothèque nationale suisse en présence de leurs auteurs :

  • « L’an -58 : Les Helvètes. Archéologie d’un peuple celte », par Gilbert Kaenel, directeur du Musée cantonal d’archéologie et d’histoire de Lausanne
  • « L’an 888 : Le royaume de Bourgogne. Une puissance européenne au bord du Léman », par François Demotz, historien français spécialiste de l’époque post-carolingienne
  • « 10 août 1792 : Les Tuileries. L’été tragique des relations franco-suisses », par Alain-Jacques Tornare, historien de la Révolution française, attaché à l’Université de Fribourg

Les trois historiens se rencontreront autour d’une table ronde modérée par Olivier Meuwly, conseiller de la Collection Le Savoir suisse pour les ouvrages d’histoire, et Bertil Galland, président du Comité d’édition de la Collection.

http://www.nb.admin.ch/aktuelles/ausstellungen_und_veranstaltungen/00726/01042/03972/04071/index.html?lang=fr

Par BNS

Colloque historique Prévenir et guérir dans un siècle de violence : L’Oeuvre de Secours aux Enfants par-delà les frontières

 

Lundi 11 juin 2012,
de 9h30 à 18h00
Ecole Militaire, amphithéâtre Foch,
1, place Joffre, 75007 Paris

Programme

> 9h30 – 10h00 : Ouverture
• Jean-François Guthmann, Président de
l’OSE
• Alain Blum, Directeur du Centre d’études
des mondes russe, caucasien et centreeuropéen, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales/CNRS
• Joseph Zimet, Chargé de mission, Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives, Ministère de la Défense

> 10h00 – 11h15
Première séance : La naissance de l’OZE
Présidente
• Catherine Gousseff, CNRS

Intervenants
• Michael Beizer, Université Hébraïque de Jerusalem, L’émergence de l’OSE : contexte
historique et idéologie.
• Gary Pozin, Saint-Peterburg State University, Les fondateurs de l’OZE.

> 11h15 – 11h30 : Pause
> 11h30 – 12h30
Deuxième séance : Les tribulations de l’OZE
Présidente
• Katy Hazan, historienne

Intervenants
• Rakefet Zalashik, Temple University, Expansion et fonctionnement de l’OZE-OSE.
• Nadav Davidovitch, Université Ben Gourion, Le cas du TOZ en Pologne.

> 12h30 – 14h00 : Pause
Pause café dans le Pavillon Joffre à 14H.

> 14h30 – 16h15
Troisième séance : L’OSE face à la montée du nazisme
Présidente
• Catherine Nicault, Université de Reims

Intervenants
• D aniela Gauding, Centrum Judaicum, Le soutien de l’OSE en Allemagne aux réfugiés
juifs d’Europe de l’Est (1925-1930).
• Misha Mitsel, AJJDC Archives,
• Sabine Zeitoun, historienne, L’Entraide médicale : le secours aux médecins par
l’OSE en France (1933-1945).
> 16h15 – 16h30 : Pause

> 16h30-17h30
Quatrième séance : Réponses à la Shoah
à travers le monde
Président
• Yves Ternon, historien.
Intervenants
• Laura Hobson Faure, Université Sorbonne Nouvelle, La branche américaine de l’OSE
aux Etats-Unis face à la Shoah.
• Ariel Danan, Alliance Israélite Universelle, Régénérer les Juifs du Maroc et de Tunisie :
la coopération entre l’OSE et l’AIU après la Seconde Guerre mondiale.
> 17h30 – 18h00 : Clôture

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