Les sarcophages du temple de la Madeleine

En cette veille de l’Escalade, certains souvenirs reviennent en mémoire et il en est un qui me traverse l’esprit à chaque fois que j’aperçois le temple de la Madeleine à Genève.

[CIG]

La vieille bâtisse borde une rue et son mur nord n’est guère longé que par un modeste trottoir. Difficile donc de prêter attention à ces portes cochères en contre-bas. Pourtant, c’était il y a des années de cela, l’une d’entre elles était ouverte et, passant par là, je me hasardais à y entrer de quelques pas. Au diable les réprimandes éventuelles, ma curiosité était la plus forte.

J’y découvris alors une série de sarcophages qui me semblèrent mérovingiens, carolingiens peut-être, ce qu’un article de Louis Blondel devait me confirmer par la suite (Les premiers édifices chrétiens de Genève, Genava XI, 1933).

[Sarcophage carolingien de Murbach en Alsace]

Mais que sont devenus ces sarcophages ? Sont-ils toujours en place? Difficile de le dire puisque le site ne peut être visité !

Quant à l’intérieur du temple, son austérité n’est pas complète.

 [Photo de l’auteur]

On trouve en effet de larges fragments de peintures médiévales sur certains murs.

[Photo de l’auteur]

Dissimulant des sarcophages millénaires, conservant des vestiges de son ancienne gloire catholique, ce temple reste ainsi pour moi une source d’étonnement qui me revient en mémoire chaque fois que je passe à proximité.

par C. Vuilleumier

Mise au concours

Poste d’assistant-e en histoire des relations internationales et histoire transnationale
Mise au concours par le Global Studies Institute et le Département d’histoire générale de l’Université de Genève.

Poste d’Assistant-e de recherche CANDOC
Dans le cadre d’un projet de recherche financé par le FNRS portant sur La coopération interna-tionale scientifique et intellectuelle durant l’entre-deux-guerres : la Commission internationale de coopération intellectuelle (CICI) et les Cours universitaires de Davos, le Département d’histoire générale de l’Université de Genève et la Section d’histoire de l’Université de Lausanne mettent au concours un poste d’assistant-e de recherche candoc d’une durée de trois ans à 100%.

par Maison de l’Histoire

Carouge en 1822

En 1822, les autorités demandent au géomètre Burdallet de relever les bords de l’Arve sur un plan afin d’avoir des points de repères et de mesurer l’érosion causée par le fleuve. Les effondrements des rives, les débordements et les amas de gravier formant des sablons déformaient alors fréquemment le cours de l’Arve, entraînant des dégâts parfois importants sur les propriétés des riverains.

On voit ici le relevé du fleuve à Carouge avec son pont sur le plan magnifiquement illustré par Burdallet.

Plan de la partie du cours de l’Arve comprise entre le pont de Carouge et le Rhône, levé par Burdallet, géomètre, avril 1822, [AEG, Travaux B10, 62]

par C. Vuilleumier

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