….Suite

Le complexe souterrain supérieur s’étend de manière aléatoire. J’empreinte une galerie exigüe qui mène rapidement vers un cul-de-sac. Dans une autre galerie, nous trouvons deux structures au sol circulaires dont l’usage nous échappe complètement pour le moment. Le peu de lumière rend difficile la prise de clichés mais nous shootons en espérant…

The higher underground complex extends at random. I walk along a cramped gallery that quickly leads to a cul-de-sac. In another gallery, we find two circular structures on the ground whose use eludes us completely for now. The little light makes it difficult to take pictures but we shootons, hoping …

Il commence à être temps de rebrousser chemin car nos lampes touchent à leur terme lorsque nous nous rendons compte que nous sommes complètement désorientés dans ce labyrinthe. Nous empruntons alors un accès qui donne sur un escalier redescendant. Ce dernier pourrait nous conduire aux étages inférieurs, vers la sortie. L’angoisse monte car nous sentons le gaz carbonique augmenter, quelques marches plus bas, nous n’avons d’autre choix que de nous arrêter car l’escalier est coupé et donne sur un vide d’une quinzaine de mètres. Une poutrelle de fer à trois mètres barre l’espace devant nous et nous laisse imaginer le plancher qui devait exister jadis.

It’s about time to turn back for our lamps are coming to an end when we realize that we are completely disoriented in the maze. Then we take one which gives access to a staircase going down. This could lead us to lower floors to the exit. Anxiety mounts as we feel the carbon dioxide increase, a few steps down, we have no choice but to stop because the staircase is cut and overlooks a vacuum of about fifteen meters. A beam of iron bar three meters of space in front of us and lets us imagine the floor that had to exist previously.

Après un bref topo de la situation, nous repartons sur nos pas, je note au passage d’un coude quelques échelons métalliques à 4 mètres de haut menant vers une galerie dont on devine les bords. Un quatrième niveau existerait-il ? Impossible en l’état de tenter quoi que ce soit, nous commençons à fatiguer, la lumière baisse de plus en plus et nous manquons de matériel pour s’attaquer à cette paroi. Nous accédons enfin à la structure basse qui nous paraît alors bien accueillante par rapport à ce que nous venons de voir. Curieux tout de même ce relativisme situationnel, les premiers pas de notre périple souterrain étaient pourtant incertains !

After a brief topographical situation, we leave our steps, I note in passing a bend some metal levels to 4 meters high leading to a gallery where we guess the edges. A fourth level would there be? Impossible in the state to try anything, we begin to tire, the lights dim and increasingly we lack equipment to deal with this wall. Finally we access to the low structure that seems so very friendly compared to what we just saw. Curious still situational relativism, the first steps of our journey was yet uncertain underground!

Nous retraversons les corridors inférieurs en traversant la salle la plus sinistre des lieux, puisque sur les murs ont été inscrits il y a une soixantaine d’années les épitaphes de plusieurs personnes décédées dans ces corridors obscures. Curieux, quatre morts en trois ans et à lire les inscriptions, on devine qu’ils appartenaient tous à la même bande de copains. Mon père avait alors une dizaine d’années, je ne pense pas qu’il les ait connu.

We cross the lower corridors across the room the most sinister places, since the walls were placed there sixty years the epitaphs of several people who died in these dark corridors. Curious, four dead in three years and to read the inscriptions, we guess that they all belonged to the same group of friends. My father was then a decade, I do not think he’s ever known.

To be continued

par Christophe Vuilleumier

 

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