Stage préliminaire à des études en conservation et en restauration

La Bibliothèque nationale suisse à Berne abrite la plus importante collection au monde de livres, de journaux, de revues et de documents électroniques relatifs à la Suisse. La BN se distingue également par ses remarquables collections spéciales : les Archives littéraires suisses, le Cabinet des estampes et le Centre Dürrenmatt Neuchâtel. Ce riche patrimoine culturel est entretenu et conservé selon les normes internationales les plus exigeantes afin d’être transmis aux générations futures.

A partir du 1er septembre 2012, la Bibliothèque nationale suisse offre une place de stage d’un an dans son service Conservation.

Il s’agit d’un stage préparatoire à une formation dans une haute école ou une haute école spécialisée en conservation et restauration.

Le stage vous donne un aperçu des tâches assumées dans le domaine de la conservation, et plus particulièrement de la préservation des fonds. Nous vous initions à la conservation préventive et à la restauration pratique de notre patrimoine culturel.

Outre un intérêt marqué pour le travail de conservation, vous remplissez les conditions suivantes :

  • vous êtes titulaire d’une maturité professionnelle ou gymnasiale
  • vous travaillez de manière indépendante
  • vous êtes habile de vos mains
  • vous n’avez pas plus de 6 mois d’expérience pratique en conservation-restauration

Les candidatures de personnes en situation de handicap sont les bienvenues.

Pour plus de renseignements, contacter André Page
Tél.: 031 325 00 12, andre.page(at)nb.admin.ch
ou Cornelia Düringer
Tél.: 031 323 23 44, cornelia.dueringer(at)nb.admin.ch

Envoyez-nous votre dossier d’ici au 28 avril 2012 à:

Office fédéral de la culture
Bibliothèque nationale suisse
Ressources humaines
Hallwylstrasse 15
3003 Berne

par BNS

De la scolastique du doctorat !

Alors que le débat porte sur la forme que doit prendre le titre du doctorat, impliquant plus ou moins d’encadrement et bien évidemment de moyens, on ne peut que regretter que la réflexion ne s’attache pas à l’après doctorat. Car s’il est vrai que ce titre ouvre les portes d’une carrière académique, nombre de docteurs sortent de cette filière classique faute de postes. Certains partent à l’étranger me direz-vous, certes, et je vous répondrais “fuite des cerveaux”.

Las, si certains s’obstinent en s’enfermant dans des principes de compétition poussant à la publication à outrance, parvenant à cinquante ans à un savoir encyclopédique, à une renommée appréciable et à des dettes grevant leur vie privée, d’autres préfèrent la solution de la reconversion plus ou moins réussie: guide touristique, assureur, employé des postes.., une “richesse” de métiers qui ne peut que faire ricaner les cyniques et rassurer les caciques des Chambres hautes, qu’elles soient politiques ou académiques, et qui mène à une constatation certaine. La Suisse forme des docteurs mais ne propose que peu de postes dans de nombreux domaines, et dépense dès lors des sommes pharaoniques pour créer des impasses.

En conséquence, ne faudrait-il pas mieux s’attacher à cette question plutôt qu’au problème de la formation de docteurs dont les bases sont de plus en plus médiocres et laisser à l’école le soin de pourvoir l’université en personnes sachant lire et écrire? Il y a fort à parier que les problèmes de formation se dissiperont au fur et à mesure de l’alphabétisation des étudiants.

Dr. C. Vuilleumier

voir ci-dessous l’article de la Société suisse d’histoire:

« Si l’on suit avec

attention le développement actuel de la formation dans les Universités, on remarque clairement une scolarisation insidieuse du doctorat. »
Prof. Dr Fred W. Mast, Université de Berne

« Toute l’Europe débat sur les études doctorales, cependant les dernières discussions au sein de la CRUS ont montré que les Recteurs suisses désirent réglementer le moins possible le doctorat. »
Prof. Dr Antonio Loprieno, Recteur de l’Université de Bâle, président de la CRUS

À quoi ressembleront les études doctorales dans le futur ? Qu’est-ce que cela couronnera ? À quoi cela servira-t-il ? Voici des questions discutées actuellement dans les controverses sur les études doctorales. Dans le contexte de l’encouragement de la relève scientifique, ce débat est à saluer. En même temps, il ne faut pas oublier que, du point de vue de la discipline historique, ce n’est pas seulement la possibilité de voies d’études doctorales structurées qui est proposée, mais qu’il existe également une multitude de chemins vers le doctorat ; il est adéquat dès lors d’examiner ce qu’il convient de préserver pour le futur.
Néanmoins, l’absence de normes unifiées (Bologne III) et le transfert de la responsabilité des études doctorales aux Universités ont déclanché à nouveau des débats scientifiques. Ainsi, des questions sur les problèmes de financement, de structuration, d’orientations thématiques, de coopération et de concurrence ont été soulevées. En même temps, de nombreux modèles de voies d’études doctorales structurées sont en construction dans les Universités suisses. Eu égard à cette situation, la SSH désire prendre position sur l’encouragement post-grade et dé-battre ainsi sur son développement. Il n’est pas question de rechercher une homogénéisation de l’offre ni de proclamer les études doctorales structurées comme la solution idéale. Lors de cette conférence, nous voulons davantage apporter des informations sur les offres doctorales actuelles des Universités suisses en histoire. En même temps, nous identifierons les questions de politiques scientifiques qui y sont liées et nous contribuerons à leur clarification grâce aux prises de position des acteurs et des institutions impliqués.
La conférence prévoit quatre sections. Chacune d’entre elles démarrera avec de courtes interventions de doctorants et doctorantes, ainsi que d’experts et expertes, et se terminera par une discussion en plenum.
– Encadrement, obligation et (auto-)organisation dans les cursus doctoraux
– Concurrence et coopération entre les filières doctorales
– Les cursus doctoraux entre disciplinarité et interdisciplinarité
– Temps et espace : comment les programmes doctoraux structurent l’histoire ?
La table ronde finale proposera une discussion sur la question du financement des voies futures pour le doctorat.
Lors de cette réunion, la SSH se focalise dans l’immédiat sur sa propre discipline pour pouvoir faire ressortir les besoins et les nécessités spécifiques à l’histoire. La conférence s’adresse aux responsables de ces offres doctorales dans les Universités, aux doctorants et doctorantes en histoire, aux directions des Universités, ainsi qu’aux institutions scientifiques et de politiques de recherche, comme le Fonds national suisse (FNS), la Conférence des Universités suisses (CUS), la Conférence des Recteurs des Universités suisses (CRUS), l’Académie suisse des sciences humaines et sociales (ASSH), pour ne nommer qu’elles.

par SSH

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