Sur l’état de l’« édition » historique en Suisse à l’âge du numérique

Les 7 et 8 novembre, la Société suisse d’histoire, en collaboration avec la Société suisse des juristes, la Fondation des sources du droit de la Société suisse des juristes et les Documents Diplomatiques Suisses, organise un congrès sur le thème:

Les éditions ! Pourquoi en faire ? Comment les réaliser ? Et faut-il les multiplier ?
Sur l’état de l’« édition » historique en Suisse à l’âge du numérique

Cinq panels offriront la possibilité de discuter, avec différentes perspectives, des défis de l’édition et des usages des éditions. Pour la conférence d’ouverture, nous pourrons compter sur la présence d’Alois Niederstätter (Université d’Innsbruck). Lors de la table ronde finale, les discussions devront permettre de formuler des desiderata – également d’un point de vue de la politique scientifique – et de jeter un regard sur le futur des activités d’édition en Suisse. Une session de posters qui présentera des projets d’éditions en cours complète le programme du congrès.

Il sera possible de s’inscrire dès septembre. Vous trouverez davantage d’informations sur le site www.sgg-ssh.ch.

En nous réjouissant de votre intérêt pour ce congrès et en vous remerciant de transmettre cette information à vos collaborateurs et collaboratrices ainsi qu’à vos collègues, nous vous adressons nos salutations les meilleures.

Peppina Beeli, secrétaire générale de la SSH

Schweizerische Gesellschaft für Geschichte / Société suisse d’histoire

Generalsekretariat / Secrétariat général

Villettemattstrasse 9

CH-3007 Bern

Tel. +41 (0)31 381 38 21

Interview le 2 janvier 2014, dans l’émission Forum

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Suite à l’article ci-dessous, la presse me fait l’honneur de son attention:

 

(Extrait Revue administrative, no 397, janvier 2014)

L’espionnage en Suisse pendant la Première Guerre mondiale (I)
La Suisse, un nid d’espions
par Christophe Vuilleumier
Historien
Parues très partiellement dans la revue « Guerres
mondiales et Conflits Contemporains » de janvier
2014 sous l’angle de la répression de l’espionnage
en Suisse au cours de la Première Guerre mondiale,
ces informations sont publiées ici en deux
parties pour des raisons de longueur. À l’heure à
laquelle cet article, qui est le reflet d’un travail de
recherches en cours, paraît, un nouveau corpus
de sources, encore largement inexploitées par les
historiens, vient d’être découvert, ouvrant de nouvelles
perspectives.
Nous connaissions Mata Hari, espionne et aventurière,
fusillée par la France le 15 octobre 1917,
ou l’Afrikaner Frederick Duquesne, le fameux
Black Panther à la solde de l’Allemagne, ainsi que
Sidney Reilly, de son véritable nom Sigmund Georgievich
Rosenblum, un Ukrainien travaillant pour
le compte du SIS britannique et dont la vie aventureuse
et les goûts particuliers servirent de modèle
pour le personnage de James Bond. Nous avions
entendu parler du maître espion allemand Jules
Crawford Silber qui oeuvra dans l’ombre pendant
des années au sein de la censure postale britannique
et qui ne fut jamais arrêté, ainsi que du
réseau « Alice » dirigé par Louise Marie Jeanne
Henriette de Bettignies opérant dans le Nord de la
France 1, ou encore de l’archéologue américain
Sylvanus Griswold Morley, espion à ses heures 2,
et du colonel Redl, à la tête du contre-espionnage
de l’Empire austro-hongrois, une figure majeure
dans le domaine de l’espionnage avant la Première
Guerre Mondiale 3.
Les réseaux d’espionnage
La Suisse n’eut pas de tête d’affiche dans ce
domaine, à moins que le secret ne soit encore
enfoui quelque part, mais le pays connut toutefois
une véritable fièvre de l’espionnage au cours de la
Première Guerre Mondiale. Les affaires se suivirent,
mois après mois, semaine après semaine, parfois
dramatiques, quelques fois rocambolesques.
Ce sont plus de cent vingt affaires d’espionnage
qui émergent de la presse helvétique pendant la
Première Guerre Mondiale, impliquant des centaines
de personnes. On estime, en novembre
1916 déjà, que le nombre d’espions étrangers
expulsés de Suisse à la suite d’un jugement ou
d’une décision administrative du Conseil fédéral
est de plus de cent4.
Cette série s’ouvre dès....

Colloque « La Suisse au milieu de la guerre : 1914-1918 »

Colloque

« La Suisse au milieu de la guerre : 1914-1918 »

10-12 septembre 2014

Château de Penthes

18, chemin de l’Impératrice, 1292 Pregny

C’est dans la perspective du centenaire de l’ouverture de la Guerre de 1914 que le colloque sur la Suisse au cours de la Première Guerre mondiale s’organise, dans la ville particulièrement emblématique que représente Genève, lieu de création de la Croix Rouge et de la SDN.

Une trentaine de conférenciers, historiens reconnus, professeurs d’université de Suisse, de France et d’Allemagne participeront à ce cycle de conférences dont le but est non seulement de mettre en évidence les nombreux aspects inconnus de cette période, mais également de favoriser les recherches historiques sur Genève et sur la Suisse de cette époque.

Il a paru évident que ce colloque se dénotait d’autres manifestations similaires de par sa portée nationale, sa dimension symbolique et l’importance de son sujet pour que des institutions telle la Fondation des Suisses de l’étranger et la Société d’histoire de la Suisse romande la soutiennent au travers de leur crédit scientifique et moral et des moyens à leur disposition.

Références pour le colloque: http://www.infoclio.ch/fr/node/53562

[Autochrome de la collection conservée à l’ECPAD]

par C. Vuilleumier

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